Carnet de voyage

Chili

12 étapes
17 commentaires
Dernière étape postée il y a 1286 jours
Un pays de contraste avec la Patagonie au Sud et la sècheresse du Centre
Du 21 février au 15 mai 2020
85 jours
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Publié le 11 mars 2020

On quitte le Japon et les préoccupations du coronavirus pour un trajet marathon : 2 nuits en avion (Tokyo > Los Angeles > Santiago), une nuit en bus pour une virée de 13h jusqu'à Puerto Montt et un ferry de nuit pendant 9h à destination de Chaiten... Le voyage en avion nous fatigue pas mal car Kathleen est encore un peu malade mais on arrive à récupérer durant le trajet en bus qui est super confort. On dort sur des supers grands fauteuils inclinables, on se rend compte au réveil que quelqu'un nous a recouvert d'un plaid et on est accueilli le matin par un café chaud et une barre de céréales. Bref, c'est juste ce qu'il nous fallait !

On débarque donc à 7h à Puerto Montt, le premier port de la Patagonie avec une vue sur un fjord et des montagnes en arrière plan : magnifique. En se baladant dans la ville pour chercher un petit déjeuner, c'est pas la même ambiance : on dirait une ville fantôme avec des murs tagués, les pavés arrachés au sol et les vitrines brisées ou barricadées... On comprend rapidement qu'il y a eu des mouvements de protestation contre le pouvoir en place et par chance, on arrive juste au moment des vacances nationales et donc de l'arrêt des révoltes !

On mange notre premier repas dans un restaurant chilien (poissons et frites) et on comprend rapidement qu'on est limité par le vocabulaire et notre aisance en espagnol pour communiquer. Il faut savoir que seul Clément connait un peu l'espagnol... ça va être sport ! Le bateau ne partant que le soir, on trouve un parc pour que les filles fassent la sieste avec une vue sur le fjord.

Une fois sur le paquebot, on essaye tant bien que mal de dormir sur des chaises et on installe les filles au sol pour un voyage de 9h. De nuit, on peut voir le contour des montagnes, on se croirait un peu dans le titanic !

1-2 Sieste à la gare de bus, 3 Bus de luxe, 4-5 Fjord, 6 La ville, 7 sieste dans le parc, 8-9 Confort absolu, 11-12 Paquebot  
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Publié le 11 mars 2020

Chaiten est une petite ville détruite par l'éruption d'un volcan il y a 10 ans. On séjourne chez l'habitant pour quelques jours histoire de se recaler avec le décalage horaire. Et oui, avec 12 heures de décalage par rapport au Japon, les filles se lèvent à 4h du matin en pensant que c'est la fin de la sieste... On arrive quand même à récupérer de l'énergie et à décaler petit à petit leur réveil.

Les paysages sont sublimes, on voit le volcan au loin et on fait des petites balades dans le coin, notamment dans une base militaire complètement désaffectée. Ambiance 'Walking Dead'.

Question nourriture, c'est pas le top : il y a de la viande et essentiellement des accompagnements jaunes (frites, pomme de terre, fromage, pain). En quelques jours, on arrive déjà à saturer du pain, fromage et jambon... ça promet pour la suite ! Par contre les avocats sont délicieux !

1-2-3 Chaiten, 4-5 Balade, 6 Nourriture bien saine ! 
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Publié le 12 mars 2020

On rejoint la famille d'une sœur de Sonya, Fleur, dans cette ville portuaire de 5 rues. La ville est bordée par un fjord qui reflète la montagne comme un miroir le matin. On expérimente des bains chauds extérieurs avec le fjord comme paysage. Irréel ! Il fait tellement beau qu'on arrive même à se baigner dans le lac (froid !) en marchant sur le sol chauffé par les sources chaudes ! Incroyable.

On se motive pour une randonnée de quelques heures dans le parc national de Quelat pour admirer un glacier perché qui coule en cascade dans la rivière. Étrangement, dans la ville, on croise peu de monde au milieu de paysage de couverture de magazine.

1-2-3-4 Puyuhuapi, 5-6 Bains chauds, 7-8-9 Rando jusqu'au glacier suspendu ! , 10 Family Time
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Publié le 12 mars 2020

Encore plus au Sud de la Patagonie, on loge dans une auberge de jeunesse ambiance de ranch. La famille de Fleur ont la chance de dormir avec nous en dortoir pour 2 nuits 😀.

La route pour venir est magnifique, on traverse montagnes, rivières, plaines avec toujours des montagnes enneigées en fond. On commence à se sentir au bout du monde ! Voyager ici n'est pas hyper simple car il n'y a qu'un bus par jour mais l'heure n'est pas vraiment précise et faut attendre sur la route en espérant qu'il y ait de la place. En plus, ce sont les vacances au Chili, donc beaucoup de voyageurs chiliens et argentins voyagent et c'est un peu chacun pour soi (sauf qu'eux, ils parlent espagnol !).

Le parc national de Cerro Castillo est réputé pour son lagon bleu niché entre deux montagnes. On préfère prendre une route moins escarpée qui mène vers une cascade. On pensait vraiment qu'il allait faire plus froid et on décide que nous passerons les prochaines semaines à descendre encore plus au Sud de la Patagonie.

1 On the road, 2-3 Ranch, 3-4-5 Balade, 6 Repas diététique, 7 On attend le bus
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Publié le 13 mars 2020

Le port de Rio Tranquilo est notre dernière étape avec la famille de Sonya. Ça passe super vite ! On arrive au bord d'un lac énorme (le second d'Amérique du Sud après le lac Titicaca) et il fait assez beau pour nous motiver à se baigner... Bon, ça pique un peu (17°C) et on passe la plupart du temps sur la plage à faire des ricochets (notre maximum est de 9... ouais mais y a du vent donc c'est chaud) ! On se fait un tour de bateau pour visiter des grottes de ... marbre. Et oui, c'est bling bling le Chili ! Pour les ferrus de géologie, le marbre provient d'une concrétion de sédiments de coquillages. L'eau bleu cristal provient de multiples particules rocheuses en suspension ! Le guide nous explique que les îles sont classées "site naturel" ce qui veut dire en gros "site protégé" mais pas trop car le propriétaire peut changer le label quand il veut ! En l’occurrence, le propriétaire de l'île que l'on a visité souhaite exploiter le marbre et n'a pas renouvelé le label pour l'année prochaine !

1-2-3 Lac,  4-5-6 Excursion en bateau, 7-8-9 Paysages, 10-11 ça saute !, 12 Cheese
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Publié le 13 mars 2020

On décide d'aller au bout de la Carretera Austral, dans la dernière ville accessible en voiture : Villa O'Higgins. Le village est composé de maisons de plein pied (en dalles OSB...) et est entouré de montagnes et de glaciers. Il n'y a pas grand monde dans les rues et les places sont vides comme dans un village désert de film de Western. C'est la fin de la haute saison et il y a moins de touristes, les habitants coupent et stockent du bois et il commence à pleuvoir. Les points de vues sont incroyables : forêts, vallées, méandres du fleuve et glaciers. On se croirait au bout du monde.

On trouve un homestay avec un accès à la cuisine. ça fait du bien de préparer les repas et de changer des plats proposés pour le moment dans ce pays. Heureusement, il y a des petits magasins pour acheter de quoi manger et même une bibliothèque avec plein de livres pour les filles. La ville est approvisionnée tous les 10 jours en fruits et légumes donc on fait le plein, comme tout le monde !

Les backpackers en général continuent en prenant un bateau puis une rando de 22 km jusqu'à la frontière avec l'Argentine. On ne se le sent pas trop et on opte pour un trajet en bateau de... 41 heures à travers le fjords en direction de Puerto Natales, encore plus au sud.

1-2 Villa O'Higgins, 3 L'église, 4-5-6 Vues, 7 Pizza maison !, 8 Bibliothèque 
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Publié le 24 mars 2020

Nous voici arrivés à Tortel, petit village constitué uniquement de pontons et donc sans voiture pour prendre le bateau de 41 heures pour rejoindre Puerto Natales. Le lieu est super et on profite des quelques heures que nous avons devant nous pour faire une rando ! Au retour de la balade, une rumeur se lance : un touriste à été malade quelques jours plus tôt et les résultats sont tombés le matin-même : positif au coronavirus. Du coup, des directives empêchent le bateau de s'arrêter à Tortel et la ville est mise en quarantaine pour 15 jours. On se retrouve à attendre sur le quai pour savoir ce qui va nous arriver jusqu'à minuit et demi car nous n'avons ni nourriture ni logement pour la nuit... Les filles dorment en porte-bébé et en poussette. On passe par différentes phases : on pense d'abord que c'est irréel, puis on imagine quitter la ville pendant la nuit pour finalement suivre le groupe ! Et si, on a la "chance" d'être coincé dans le premier endroit en quarantaine de l'Amérique du Sud ! Finalement, les autorités locales nous trouvent un endroit pour dormir : l'école du village. La première nuit est difficile car il n'y a ni chauffage ni nourriture mais jour après jour, les ravitaillements arrivent : matelas, nourriture, kit d'hygiène etc... Nous sommes une 50aine avec des chiliens et des européens (dont 7 français). Chacun à son histoire, certains viennent juste de commencer leur voyage depuis 2 semaines. On s'organise pour faire les tâches communes: cuisine, vaisselle, tour pour alimenter le chauffage central en bois, nettoyage des toilettes... et des réunions quotidiennes d'organisation et d'information sont établies. On assisté à la création d'une mini société, avec un chef, des organisateurs, des suiveurs et des glandeurs. Au fur et à mesure, des activités s'organisent : cours d'espagnol, d'anglais, de français, de musique, projections de film, soirées bières. Bref, c'est un peu l'ambiance colo. Les filles sont super heureuses avec toutes les salles de cours et le grand nombre de jeux et livres à disposition ! On prend place dans une salle des professeurs juste pour nous 4 et des villageois nous amènent des couches et de la nourriture spécialement pour les enfants. On a même droit à un vidéoprojecteur rien que pour nous... Top !

On réalise qu'on a de la chance car la communauté dans laquelle on se trouve est bienveillante et on fait de supers rencontres. Nous avons de quoi nous nourrir et dormir mais aussi toute la ville pour sortir nous balader. Il nous manque juste une connexion internet stable !

La fin de la quarantaine prend fin avec une grosse soirée et une sensation étrange oscillant entre excitation de libération et tristesse de quitter ce groupe improbable. On range et lave l'école et on fait nos sacs avant de prendre le bus de nuit mis à disposition par l'armée chilienne !

1-2-3 Tortel, 4-5 Chambre, 6 Cours, 7 Au pot, 8-9 Cantine,10 Bouffe Militaire, 11-12 Session jeu, 13 Le groupe
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Publié le 14 avril 2020

Il nous faut 12 heures de bus (départ un peu piquant à 2h du matin) escorté par des camions militaires pour rejoindre l'aéroport de Balmaceda (près de Cohayque) puis 2 vols pour arriver à Santiago. On dit au revoir à toutes les personnes rencontrées lors de la 40aine avec, avouons-le, un peu d'émotion. La plupart rentre dans leur pays le lendemain et vont dormir à l'aéroport. Une des personnes rencontrées à Tortel (Camila) nous propose de nous héberger dans la ferme familiale à deux heures de Santiago. On part donc en mini-van avec son oncle et sa mère direction Limache directement après avoir récupéré nos bagages. On est accueilli avec un gros barbecue et du vin chilien. Les conditions sont top : une chambre indépendante, un grand terrain avec des animaux et même une piscine pour se rafraîchir. Il fait chaud la journée (26°C) et plus froid la nuit. Dans la ferme vivent les grands parents, la mère et les enfants dont Camila et on partage le quotidien d'une famille chilienne : la préparation du pain et des empanadas, les activités de la ferme (animaux, potager, travaux) et aussi les moments de fête avec les apéro et les jeux de cartes ! On arrive même à se motiver pour faire une butte en permaculture ! Au fur et à mesure, on est de plus en plus à l'aise avec l'espagnol et on arrive à parler de tout et n'importe quoi. Le rythme avec les enfants n'est pas le même que celui de la famille et au bout de quelques jours, on arrive à trouver une organisation : on mange plus tôt que la famille à l'heure des repas et on passe des moments de partage entre les repas. On fait nos propres courses soit en allant en voiture dans un supermarché dans la ville la plus proche, soit en marchant jusqu'au magasin pas très loin. Il n'y a pas de confinement dans la zone de Limache mais tout le monde est prudent et réduit au maximum les sorties. Tout le monde à la ferme est super accueillant et souriant, on a l'impression de faire partie de la famille comme si on était des cousins éloignés !

1-2 Convoi militaire, 3-9 La ferme, 10-11 Cuisine, 12 Bière, 13 Projet de permaculture, 14 Pâques 
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Valparaiso

Valparaiso

Publié le 14 avril 2020

La famille organise une sortie à la journée à Valparaiso. Pour y aller, on longe la côté et ça fait du bien de voir l'océan ! Comme les transports en commun sont stoppés dans la région, on se retrouve tout seul dans la ville et on apprécie pleinement les couleurs et peintures sur les maisons. On en profite pour acheter des fruits de mer dans un marché pour le soir et on déguste une spécialité : des coques à la tomate et au fromage cuites au four !

1-2-3 Valparaiso, 4-5 Océan, 7 Lions de mer, 8 Pélicans, 9 Marché, 10 Festin ! 
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Publié le 21 mai 2020

En arrivant à la ferme, on pense rester (seulement) 2 semaines pour attendre la réouverture des frontières, des parcs nationaux et pour prendre un vol pour l’Île de Pâques. Mais rien ne s'ouvre et les vols sont annulés... Au total, on passe un mois et demi dans la ferme. L'objectif est d'y vivre jusqu'à l'ouverture des prochains vols pour l’île de Pâques, plus d'un mois plus tard. Il faut avouer que ça donne le vertige de se dire qu'on va rester dans un même endroit autant de temps. Ça contraste totalement avec notre mode de vie nomade depuis le début du voyage. Petit à petit, une routine s'installe avec un trajet en ville par semaine pour faire des courses (Sonya conduit la voiture avec Camila !), l'école le matin pour Elza, des activités diverses l'après-midi (jardinage, jeux de construction, puzzles, Sonya repeint la maison... ) et quelques rares sorties. Le fait d'être sédentaire nous fait repenser à notre vie en France et on commence à accepter le fait que la suite du voyage n'a plus grand intérêt dans ces conditions : les entreprises de transport arrêtent leur service, les frontières ferment, les fermes dans les différents pays d'Amérique du Sud n'acceptent plus les touristes, il y a de plus en plus de cas de rejet des étrangers....On comprend rapidement que la situation va dégénérer avec l'arrivée de l'hiver et la multiplication du nombre de cas de Coronavirus partout en Amérique du Sud. La nuit, il fait de plus en plus froid et la ferme se stocke de plus en plus en bois de chauffage pour affronter les mois à venir.

Une série d’événements a ensuite lieu : soucis de santé dans la famille chilienne, annonce du président d'un confinement strict imminent prévu dans la région de Santiago (où il y a l'aéroport international), déconfinement en Europe... On saisit la très faible fenêtre de sortie pour prendre en urgence un billet d'avion en direction de l'Europe, trouver un contact de Camila pour nous emmener à l'aéroport en traversant les barrières sanitaires régionales et prendre un avion quelques heures avant la mise en quarantaine de Santiago !

1-3 On s'occupe, 4 Peinture, 5 Corona-chilean Music Band, 6 Isla Cachagua et ses pingouins, 8 Adios Limache !
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Publié le 21 mai 2020

C'est un peu dur de faire le bilan de Chili, jamais nous aurions pensé y rester aussi longtemps. Notre visa de 90 jours arrivait même à expiration quand nous sommes partis... Le pays est rempli de paysages incroyables : des montagnes et glaciers au sud et des zones désertiques au centre. Et encore, nous n'avons pas pu aller jusqu'au Nord... De nombreuses compagnies proposent des trajets dans tout le pays avec des bus hyper conforts, à prix abordables et à l'heure !

Les gens ne se prennent vraiment pas la tête, un rendez-vous doit être vérifié le matin même - que ce soit entre copains ou entre professionnels - sinon, il n'a pas lieu et cela ne gène personne. C'est bien relax comme mode de vie !

L'ambiance par rapport au virus était hyper peace quand on est arrivé dans le pays puis cela a bien changé et les gens ont commencé à avoir peur de la contamination. Le fait d'avoir été en quarantaine à Tortel nous a permis de faire de belles rencontres notamment Camila et il nous aurait certainement été impossible de rester aussi longtemps au Chili si nous n'avions pas été chaleureusement accueillis dans sa famille ! Ce passage à la ferme nous a permis de vivre une expérience authentique dans une famille chilienne, d'apprendre l'espagnol, de cuisiner les plats traditionnels mais aussi de digérer la situation internationale dans un environnement protégé, d'observer de loin le déconfinement en France et surtout de prendre le temps de réfléchir à nos projets de retour tout en profitant au maximum du temps avec nos filles !

Bref, aussi étrange que cela puisse paraître, la crise sanitaire a engendré une succession de situations inoubliables pleine d'humanité que nous n'aurions jamais pu imaginées !

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Publié le 21 mai 2020

[Tortel] Quand on reçoit les ravitaillements des autorités en milieu de 40aine et que c'est ... de la nourriture destinée aux militaires pour pouvoir brûler de l'énergie au combat : hyper-sucrée et hyper-protéinée... immangeable !

[Tortel] Quand on explique à des personnes en 40aine avec nous qu'on a de la chance car Kathleen est super autonome et ... qu'elle revient en mangeant des craies !

[Santiago] Quand on est tous entassé dans un fourgon pour nous emmener à Limache, qu'on se cache car on n'est pas sensé se déplacer entre régions et qu'on passe un contrôle de police et que ... Kathleen se met à pleurer... moment de stress !

[Tortel] Quand Clément a froid, que son unique pantalon est en train de sécher et qu'il porte un longji par dessus un legging de Sonya et qu'un chilien en quarantaine avec nous demande discrètement... "Qu'est ce qu'il pratique comme religion ?"

[Limache] Quand l'oncle de Camila trouve qu'il a beaucoup de points communs avec Clément comme le fait de faire pleins de trucs différents dans sa vie, d'avoir une forte tendance à la procrastination et qu'on découvre autour d'une bière qu'il est né le même jour que Clément .... le 29 février 1984.

[Tortel] Quand c'est le début de la 40aine et qu'on ne sait pas combien de temps ça va durer, qu'on se dit qu'il faut surtout qu'on est aucun problème de santé, ni oculaire, ni dentaire et que... Clément perd un plombage en mangeant !

[Villa O'Higgins] Quand on est hyper heureux de trouver un restaurant français dans la dernière ville de Patagonie accessible en voiture et qu'en plus la spécialité est le fromage fondu et que ... les gérants sont tellement pas accueillants que ça nous écœure d'aller y manger... frustration intense !

[Tortel] Quand un voisin nous propose gentiment d'utiliser sa salle de bain pour faire une lessive et se laver, qu'on arrive chez lui et qu'on le retrouve ... bourré à jouer de la musique avec un ami et que l'eau de la machine à laver et du bain est.... marron... gros doute sur la qualité du lavage !